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Scolariser les élèves en situation de handicap en milieu spécialisé
Parfois, la situation sanitaire d’un(e) élève nécessite un accompagnement spécialisé. Pour ce faire, ce sont les établissements médico-sociaux qui assurent les soins, la rééducation et bien-sûr, la scolarisation.
Cette éducation scolaire se déroule en IME (Institut Médico-Éducatif) pour les jeunes de 6 à 20 ans, ayant des troubles des fonctions cognitives, mentales ou des troubles envahissants du développement.
Selon la situation de handicap de l’enfant ou de l’ado, un IEM (Institut d’Éducation Motrice) peut prendre la relève pour des jeunes aveugles, sourds…
L’élève en situation de handicap peut aussi être rattaché à un CAMSP (Centre d'Action Médico-Social Précoce) ou à un RASED (Réseau d'Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté).
Et n’allez pas croire que ce sont les infirmier(e)s qui font l’école entre deux soins ! Ce sont bien des profs de l’Éducation Nationale qui vont les faire saliver devant les règles de grammaire.
Le must du must, c’est que ces établissements développent des partenariats avec les collèges et les lycées de proximité pour faciliter les passerelles une fois que l’élève quitte l’institut spécialisé pour sauter dans le grand bain du collège ou du lycée.
La scolarisation et le handicap en milieu ordinaire
Scolariser un élève en situation de handicap, dans un milieu classique c’est possible aussi ! Et heureusement ; qui n’a pas rêvé d’échanger des cartes pokémon dans la cours ?
Dans ce cas-là, des aménagements sont quand-même mis en place. C’est possible grâce à un(e) référent(e) qui aide l’enfant à temps plein ou à temps partiel, souvent relié(e) à un SESSAD (Service d'Éducation Spécialisée et de Soins À Domicile).
Et pour les jeunes qui préfèrent garder leur maître(sse), j’ai le plaisir de vous annoncer que vous pourrez rester à ses côtés, car certain(e)s enseignant(e) sont aussi formé(e)s pour ce cas précis.
D’autres élèves ont des objectifs d’apprentissage qui demandent encore plus d’adaptation. Du coup, l’élève peut être orienté en ULIS, c’est une unité localisée pour l’inclusion scolaire.
On peut les retrouver à l’école, au collège, et même au lycée. Ce n’est pas un établissement spécialisé, mais plutôt une sphère réservée uniquement aux élèves en situation de handicap avec des besoins éducatifs bien précis.
C’est un peu comme si vous alliez à un événement privé, si vous n’avez pas votre bracelet VIP, pas question d’entrer. Si ça c’est pas cool ..!
Et le reste du temps, ces élèves sont, comme tout le monde, scolarisés en classe ordinaire.
Le projet personnalisé de scolarisation (PPS) définit pour chaque élève la discipline et le niveau d’enseignement pour structurer leur scolarité et répondre à leurs besoins.
Les élèves en situation de handicap peuvent aussi se former à distance
Quand je dis à distance, les élèves ne sont pas en vacances aux Maldives ! Non, eux aussi doivent résoudre des problèmes de maths avec une baignoire qui fuit, ce n’est pas de tout repos !
Être scolarisé à distance pour ces élèves, c’est plutôt à domicile lorsque c’est possible et/ou à l’hôpital.
Dans ce cas, il y a des services pédiatriques hospitaliers qui comportent une structure d'enseignement, appelée "centre scolaire". Là encore, ce sont des vrai(e)s profs qui assurent les cours pour l’école maternelle et/ou primaire.
S'il n'existe pas de centre scolaire, la FEMDH (Fédération pour l'enseignement des malades à domicile et à l'hôpital) peut faire cours, grâce aux bénévoles qualifiés. C’est l’équipe médicale prenant en charge le(la) jeune à l’hôpital qui doit être à l’origine de la demande. Ce service est individuel et gratuit, disponible pour tout élève malade de 3 à 26 ans.
À partir du collège, les élèves suivent plutôt un enseignement avec l'aide ponctuelle des professeurs du centre scolaire, le reste se fait à domicile. Ce ne sont pas les parents qui font l’école, alors désolé, mais vous ne pourrez pas faire l’impasse sur le cours d’Histoire !
Pour le bien de tout le monde, ce sont les SAPAD (Services d'Assistance Pédagogique à Domicile) qui prennent le relai. Bien-sûr, l’enseignement est individualisé à chaque élève, de l’école élémentaire jusqu’à la terminale.
Pour les démarches, c’est l’inspection académique, la famille, le médecin scolaire, le comité de pilotage départemental qui se réunissent et organisent l’aide pédagogique pour l’élève en situation de handicap. Ça en fait du monde autour de la table !
Après la terminale, non non, on ne vous laisse toujours pas tomber. Vous connaissez le CNED ? C’est le centre national d’enseignement à distance. C’est un établissement public qui dispense uniquement des cours à distance, pour tous les niveaux.
Alors j’espère que vous n’avez pas peur de taper sur un clavier d’ordinateur car les devoirs sont à remettre souvent par mail, après avoir suivi les cours en visio ou sur documents envoyés par les profs.
Pour y être inscrit(e), il faut une autorisation de l’inspecteur d’académie.
Le plus important, c’est d’être accompagné(e) !
Quelque soit le handicap du(de la) jeune, il(elle) a le droit de bénéficier d’une scolarité, adaptée à ses besoins. Rappelez-vous la loi du 11 février 2005.
Sachez aussi que d’autres services encore sont spécialisés dans un type de handicap particulier : visuel, auditif, moteur, intellectuel …
Grâce à tous les dispositifs dont je viens de vous parler, aucun élève en situation de handicap ne reste sur la touche.
Si vous avez besoin d’en savoir plus pour scolariser les élèves en situation de handicap, rejoignez-moi sur mon chat ici ou en bas de votre écran. Je vous aiguillerai selon vos besoins, alors n’hésitez plus !
