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Transformation digitale des écoles : où en est-on ?

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En ces temps où le monde entier parle numérique, tous les secteurs sont impactés par la fameuse transformation digitale. C’est notamment le cas de la formation, pré et post-bac, auprès de jeunes cibles friandes de digital. 
Mais qu’en est-il réellement ? Où en sommes nous à l’heure actuelle ? Faisons le point sur les perspectives de transformation digitale des écoles, du collège à la formation supérieure.

Où en est la digitalisation du collège et du lycée ?

Voilà déjà plusieurs années que l’Education Nationale s’est emparée du digital, le pointant du doigt comme une opportunité de rendre l’enseignement plus dynamique, plus pédagogique. 

Parmi les grandes tendances du plan de transformation numérique de l’école proposé par l’Etat, on dénote notamment : 

  • La mise en place d’Espaces Numériques de Travail (ENT) dans les établissements. Ils comprennent généralement un cahier de texte numérique et des fonctionnalités pour faire discuter équipes pédagogiques et parents. Mais ils peuvent également héberger des blogs et des forums, véritables outils pédagogiques pour les projets de certaines classes.

  • L’installation de Tableaux Numériques Interactifs (TNI) dans les classes. Il s’agit de grands tableaux permettant de partager des médias digitaux à la classe, et qui créent des interactions autour de l’outil. 

  • La distribution de tablettes à de nombreux collèges et lycées. L’initiative a commencé dans les établissements primaires, et continue à se déployer dans le secondaire, pour aider les élèves à s’initier aux bonnes pratiques du digital.

Ceci étant, on peut déplorer le fait que le digital reste encore l’apanage des professeurs les plus volontaires. Dans la formation des enseignants, malgré la politique très volontariste de l’Education Nationale, les outils digitaux sont encore trop peu mis à l’honneur. 

La transformation digitale des collèges et lycées progresse donc au fil de l’eau ; mais la grande “disruption” attendue par l’Etat n’est à ce stade toujours pas mise en branle.

Et où en est la transformation digitale des études supérieures ?

Côté formations supérieures, on dénote un certain nombre d’initiatives plus poussées quant au digital :

  • Le déploiement de modules e-learning, qui permettent de cibler des connaissances très précises, où le présentiel pur n’a pas d’intérêt pédagogique. 

  • Le lancement de classes virtuelles et de SPOC (Small Private Online Courses), pour rassembler plusieurs groupes d’apprenants en un même endroit (numérique).

  • La mise en place de mobile learning, avec parfois la possibilité pour les étudiants de choisir à la carte les compétences sur lesquelles ils souhaitent évoluer. 

  • Les Serious Games et la Réalité Virtuelle, qui permettent de plonger l’apprenant au coeur de sa formation, en le mettant par exemple dans les conditions d’exercice du métier qu’il apprend en alternance.

Globalement, les universités et écoles sont curieuses du sujet de la transformation digitale… mais les efforts restent ponctuels, menées par des établissements que l’on considère encore en avance sur leur temps. 

On déplore notamment trop peu de mesure de la performance de ces dispositifs, en termes et montée en compétences.

Comment faire avancer la transformation digitale de la formation ?

Mais alors, comment booster la transformation digitale des écoles, dans le secondaire comme dans les formations supérieures ? Voici quelques pistes à envisager. 

D’une part, les responsables pédagogiques doivent partir des besoins pédagogiques réels, et non des outils ou technologies. Certes, l’utilisation de tablettes ou de casques de réalité virtuelle est attractive… mais aucun besoin de digitaliser une séquence de formation si celle-ci fonctionne tout aussi bien en présentiel simple.

D’autre part, il est nécessaire d’intégrer plus les usages des apprenants à la réflexion sur la transformation digitale. Pourquoi proposer du video learning à des cibles qui n’en font jamais un usage pédagogique dans leur vie quotidienne ? Ou des classes virtuelles, quand un présentiel correspond mieux aux méthodes d’apprentissage des étudiants ?

Enfin, les responsables de la digitalisation de l’enseignement se doivent d’intégrer à leur réflexion toutes les parties prenantes, en amont du projet. Le corps enseignant ou professoral doit pouvoir donner ses propres pistes à la réflexion… mais aussi les personnes en charge de l’administration, comme celles qui suivent l’évaluation de ces formations en bout de chaîne pédagogique.

En somme, la transformation numérique des écoles a encore de beaux jours devant elle, avant de déployer des programmes de formation réellement digitalisés… 

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