Trop flemmard pour tout lire ? Voilà ce qu’il faut retenir :
On se motive un coup et on lit l’article ensemble !
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Vous commencez à me connaître, je n’oublie personne lorsqu’il s’agit d’orientation. Alors aujourd’hui, j’ai envie de parler des élèves qui sont parfois exclus car considérés comme différents : les élèves à haut potentiel.
Les élèves à haut potentiel : ça veut dire quoi ?
Pour commencer, il faut savoir qu’un élève excellent n’est pas forcément un élève à haut potentiel, et un élève à haut potentiel n’est pas forcément un élève excellent.
Vous voyez le mic mac ? On ne met pas tout le monde dans le même panier !
Et puis, tous les enfants surdoués, n’ont pas forcément besoin d’aménagements spécifiques, et s’en portent très bien. Mais certains qui sont intellectuellement précoces peuvent trouver difficile de s’adapter et de se faire des amis.
Et pour autant, ils ne sont pas non plus en situation de handicap, même s’ils ont besoin d’avoir une scolarité un peu particulière.
Mais comment on reconnait un élève à haut potentiel ? Des grilles existent pour déterminer le profil de l’enfant, et ce dès l’école maternelle. Globalement, on constate que cet(te) élève présente souvent une curiosité, se pose beaucoup de questions et est très sensible à son environnement. Il(elle) comprend vite et a la capacité d’assimiler les connaissances plus vite que son ombre.
Pour votre gouverne, on appelle aussi les élèves précoces les enfants zèbres.
Une grande mobilisation pour structurer la scolarisation des élèves à haut potentiel
Beaucoup de monde doit se réunir pour pouvoir proposer les meilleures solutions pour chaque élève zèbre. Pour faire cela, c’est le(la) chef(fe) d’établissement en personne qui convoque toute l’équipe éducative pour s’organiser. Autour de la table, il peut y avoir les parents, différents enseignants, un(e) psychologue, un médecin…
Et toutes les possibilités ne vont pas pour tous les élèves dans le besoin, donc il y a différentes alternatives possibles selon la situation de l’enfant. On peut réduire la durée du cycle, lui faire sauter une classe, l’inscrire dans une classe à double niveau… on fait le maximum pour réduire la sensation d’isolement qui peut être dure à supporter.
L’accompagnement va même en dehors des cours, puisque ces enfants peuvent participer à des ateliers variés en fonction de leurs spécificités.
Vous connaissez cette sensation de plonger dans le grand au moment de passer du CM2 en 6ème ? Eh bien cette étape peut chambouler les esprits. Pour éviter cela lors des changements de cycle, les profs des classes correspondantes peuvent se réunir pour faciliter le passage à l’étape supérieure.
Comment ça se passe à l’école ?
Un élève à haut potentiel est très sensible à la façon dont on le perçoit. Vous imaginez bien que ça n’est pas facile tous les jours. Et comme tous les autres élèves, ceux-ci ont aussi besoin qu’on les rassure, et qu’on valorise les bons résultats. C’est ce sur quoi les enseignants sont sensibilisés, pour être capables d’accompagner ces jeunes.
Bon, la théorie c’est bien beau, mais qu’est-ce que les profs mettent en place pour minimiser les écarts de comportement et éviter que l’élève s’ennuie ?
Eh bien voici quelques petites astuces de tous les jours :
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Laisser l’élève faire deux choses à la fois
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Lui donner la liberté de la forme du travail rendu
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Privilégier l’oral
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Limiter les exercices répétitifs
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Créer des exercices personnalisés
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Lui proposer de faires des exposés sur des thèmes divers (littérature, sciences, arts, musique...)
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Le(la) faire participer à des ateliers inter cycles, à des séances d'apprentissage dans un autre niveau
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Le(la) responsabiliser en l'incitant à devenir délégué(e) de classe, responsable de la bibliothèque....
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Établir un planning personnalisé
Je vous l’accorde, c’est un poil complexe puisque les équipes doivent minimiser les différences de ces jeunes, mais doivent aussi bien faire comprendre à l’enfant qu’il(elle) a toute sa place avec les autres.
Quels dispositifs scolaires sont mis en place ?
Au collège, on met en place le PPRE (Programme Personnalisé de Réussite Éducative) afin de repérer les difficultés et les potentialités de l'élève et de préciser les objectifs et les aménagements pédagogiques à mettre en place. Il y a aussi le DIEP : c’est le dispositif d'intégration pour élèves précoces où ces derniers peuvent être orientés.
Dans tous les cas, les parents sont souvent mis au courant par les équipes encadrantes pour qu’eux puissent exprimer leurs difficultés, et communiquer sur les changements de comportement entre l’école et la maison par exemple.
Ces aménagements scolaires peuvent être complétés par une rééducation spécifique à l’aide de professionnels de la psychothérapie, d’orthophonie et encore de remédiation cognitive.
Envie d’en savoir plus sur les dispositifs mis en place pour scolariser les élèves à haut potentiel ? Je vous propose de me poser toutes vos questions sur mon chat ici ou en bas de votre écran.