Trop flemmard pour tout lire ? Voilà ce qu’il faut retenir :
Et si vous voulez l’intégralité du cours magistral, lisez la suite. |
Préparer le brevet de votre enfant, ça vous dit ? Bon, vous le savez sûrement, mais à la fin de son passage au collège, votre fiston et/ou votre fifille va tenter de décrocher cet examen.
Pour mettre toutes les chances de son côté, votre aide et votre accompagnement lui seront précieux.
Afin de vous éclairer, je vous livre mes recettes pour transformer cet exercice en jeu d’enfants.
Vous allez voir, grâce à tous mes conseils, votre enfant vous décernera la mention Très bien.
Sortez votre stylo, il est temps de prendre des notes. On y va.
Bien comprendre le fonctionnement du brevet des collèges
Pour commencer, partons sur des bases saines. Je vous explique comment fonctionne le brevet des collèges. Cela me semble être un préalable nécessaire pour vous éviter de passer pour un(e) ignorant(e) auprès de votre progéniture.
Et puis à cet âge-là, ils prennent rapidement la mouche. Alors autant éviter de les froisser.
Petit rappel, pour commencer : ce diplôme national a pour objectif d’attester “les connaissances et compétences acquises en fin de collège”.
Votre enfant est d’abord évalué par ses professeurs sur un socle commun de “connaissances, de compétences et de cultures”. Il peut obtenir jusqu’à 400 points.
Ensuite, il passe 5 épreuves finales :
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Français (3h, sur 100 points)
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Maths (2h, sur 100 points)
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Histoire-géographie (2h, 50 points)
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Sciences (1h, 50 points)
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Oral (40 min, 100 points)
L’oral se déroule à partir d’avril, les 4 matières écrites ont lieu fin juin. Si votre enfant obtient au moins 400 points (sur 800), il décroche son diplôme.
J’espère que vous avez bien en tête le fonctionnement global. Maintenant, place à la suite. Je vous détaille comment aider votre enfant à préparer son brevet comme un chef. Objectifs : ne pas le laisser seul dans la nature et l’accompagner tout au long de l’année sur la voie de la réussite.
Accompagner votre enfant tout au long de l’année
Pour éviter tout stress et autres malentendus, je vous conseille de prendre la main dès le début de l’année. N’attendez pas le dernier moment pour vous manifester.
Comme vous le savez, avec un ado, on marche sur des oeufs. Il faut l’écouter, le comprendre et ne surtout pas le braquer. En gros, ménagez la chèvre et le chou.
Tout ça, c’est pas simple. Néanmoins, mettre en place un minimum d’organisation me semble être un bon point de départ. Vous pouvez par exemple :
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Etablir un planning et des plages de révision. Mais là encore, j’insiste : pensez à impliquer votre enfant dans ce processus. S’il est totalement autonome et capable de se gérer tout seul, édulcorez vos propositions. En gros, adaptez-vous à lui et ne lui rentrez pas dedans avec vos gros sabots ! Et ce planning de révision, on le met en place à partir de quand ? Un mois avant la date butoir me semble être un bon compromis.
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Vous assurer régulièrement que tout aille bien en contrôlant ses notes, son état de forme, ses humeurs. Si votre enfant connaît par exemple un passage à vide au niveau de ses résultats scolaires, l’orienter vers du soutien scolaire peut être une solution, par exemple.
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Solliciter les retours/conseils/aides de son professeur principal ou de son chef d’établissement en cas de problèmes. Pour s’entraîner, sachez aussi que son collège organisera un ou plusieurs Brevets blancs.
Proposer votre aide pour préparer le brevet de votre enfant
Le brevet des collèges sera le premier examen passé par votre enfant, ce qui peut être intimidant.
Dans tous les cas, j’ai coutume de dire qu’un coup de main n’est jamais de trop, alors au boulot. Même s’il n’est pas forcément demandeur, proposez à votre enfant de l’aider à réviser.
Grâce à quelques tuyaux bien sentis, vous l’aiderez peut-être à optimiser son potentiel, à aller plus vite, et à le rassurer. Par exemple, s’il dispose d’une mémoire visuelle, expliquez-lui que souligner ses cours ou faire des fiches récapitulatives peut être utile.
Proposez-lui aussi de le faire réciter et pour aller plus loin dans les révisions, n’hésitez pas à vous servir des outils suivants :
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YouTube : ce service propose de nombreuses chaînes thématiques pour les collégiens
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Des Annales pour se mettre en situation d’examen
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Des cahiers de révisions
J’insiste et je me répète, mais on n’est jamais trop prudent, là-dessus : attention à ne pas trop l’étouffer. Chaque enfant est différent.
Tout à l’heure, je vous ai aussi parlé d’une épreuve orale, vous vous souvenez ? Là-dessus, votre accompagnement ne sera pas de trop. Proposez-lui votre aide pour répéter, puis améliorez ensemble ce qui vous semble rectifiable.
Et puis je vous renvoie aussi vers mon article où je vous apprends comment dépasser ses peurs à l’oral.
Surveiller son hygiène de vie
Pour réussir, il faut se trouver dans de bonnes conditions pour le faire. A ce niveau-là, autant mettre toutes les chances du côté de votre enfant, surtout lorsque l’examen approche.
Prêtez une attention particulière aux éléments suivants :
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Le Sommeil. Si votre fils ou votre fille se réveille tous les matins avec des yeux de zombie, il veille peut-être un peu trop tard. Pour mémoriser et être en forme, bien dormir est primordial.
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L’alimentation. Tiens, pour lui faire plaisir et le motiver, vous pouvez lui préparer ses plats préférés. Si il/elle est plutôt du genre junk food-soda addict, agissez avec modération. De temps en temps, pourquoi pas, sinon, privilégiez des aliments sains (ex : les fruits secs).
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La dépendance aux écrans : là encore, prudence. Jouer aux jeux vidéos et consulter ses réseaux sociaux préférés pour se détendre, très bien. Par contre, s’y accrocher pendant de longues heures à la veille de l’examen, c’est beaucoup moins bien.
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L’activité physique : dans la mesure du possible, incitez-le à bouger et à faire du sport. C’est parfait pour se changer les idées… et les avoir plus claires.
Par ailleurs, ça coule de source, mais l’espace de travail de votre enfant doit aussi être propice à l’apprentissage. Respectez ses moments de révision et fournissez-lui tout ce dont il a besoin en termes de matériel (feuilles, stylos, connexion internet).
Et s’il est allergique aux révisions à la maison, pas de problème : il y a sûrement une bibliothèque pas trop loin de chez vous. S’il préfère travailler là-bas parce qu’il s’y sent plus productif, encouragez-le et soutenez-le.
Gérer son stress… et le vôtre
Plus le Jour J va approcher, plus le stress risque de monter, aussi bien pour lui que pour vous, d’ailleurs.
L’idée ici ? Ne pas céder à la panique, pour ne pas en rajouter à votre enfant. Du coup, essayez d’abord de vous focaliser sur le positif et les bonnes choses à venir. Rassurez votre enfant et dans la dernière ligne droite, conseillez-lui de se reposer.
Les révisions acharnées de dernière minute ne sont pas toujours la panacée. Normalement, si tout s’est bien déroulé dans votre planning de révisions, votre enfant ne devrait pas avoir à se surcharger de travail au dernier moment.
Si l’angoisse le gagne, des exercices de respiration peuvent être utiles. Vous pouvez aussi l’inciter à se changer les idées : pratique d’un sport, parler avec des amis, aller au cinéma, regarder un film etc.
Côté logistique, assurez-vous, le Jour J, que votre enfant se dirige vers le lieu d’examen muni de sa convocation et de sa carte d’identité.
Vous pouvez aussi glisser dans son sac un peu d’eau et de quoi grignoter. Ensuite, il ne reste plus qu’à croiser les doigts. Les résultats tombent début juillet.
En cas d’échec, ça n’a rien de grave, rassurez-vous. Avoir le brevet n’est pas obligatoire pour accéder à une classe supérieure.
Mais de toute façon, si vous avez bien suivi tous mes conseils, je suis persuadé que tout va rouler. Pour vous, et surtout pour votre enfant, parole de Walt.
D’autres questions, peut-être ? Si besoin, je reste à votre disposition sur le chat, 24h24. Vous pouvez aussi cliquer en bas à droite de votre écran pour me sonner les cloches.