Lui proposer des avantages supplémentaires
Votre employé vous avait demandé une prime il y a quelques temps, que vous n’aviez pas pu lui donner à l’époque ?
Ou bien il vous demande régulièrement d’être impliqué sur un projet spécifique, et vous n’avez pas pu satisfaire sa demande ?
Pour le motiver à devenir tuteur ou maître d’apprentissage, pourquoi pas lui proposer un avantage supplémentaire à son poste.
Mais attention : si la technique de la carotte peut fonctionner pour le faire accepter, seule une forte implication de sa part sera bénéfique à votre alternant comme à votre entreprise…
Lui proposer de partager ce rôle de tuteur avec un autre salarié
Un employé qui n’a jamais été tuteur d’alternance ou maître d’apprentissage auparavant peut être rebuté à l’idée de devoir passer trop de temps sur cette mission supplémentaire.
Accompagner le jeune au quotidien, répondre à ses questions sur le métier et ses conditions, vérifier et évaluer ses compétences… cela peut paraître être un job supplémentaire.
Si c’est le cas pour votre employé, sachez qu’il est possible d’assigner à un même alternant plusieurs tuteurs ou maîtres d’apprentissage. Proposez-lui donc cette solution s’il craint de n’avoir plus assez de temps pour lui.
Les seules conditions de succès d’une telle organisation ?
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Déclarer un seul et unique référent à l’école ou au CFA de l’alternant
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Bien répartir les tâches de tutorat entre les deux employés : qui se charge de quoi ?
L’impliquer dès le recrutement de l’alternant
Pour impliquer le futur tuteur ou maître d’apprentissage dans son rôle dès le départ, rien de tel que de le faire participer aux missions de recrutement de l’alternant.
Cette première mission, inhérente à son rôle, lui permet d’être rassuré quant au profil et aux compétences existantes du jeune qu’il va accompagner.
Impliquer le tuteur ou le maître d’apprentissage dès le recrutement, c’est ainsi :
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Le faire participer à l’élaboration de l’offre d’emploi en alternance qui sera diffusée
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Lui faire passer les entretiens d’embauche, accompagné des RH
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L’aider à organiser l’accueil de l’alternant dans l’entreprise, une fois le bon candidat sélectionné
Lui donner de l’autonomie pour organiser la montée en compétences
Rappelez-vous bien du mot-clé principal de cette liste de conseils : l’implication.
Or, un employé ne peut être motivé dans son rôle de tuteur ou maître d’apprentissage que s’il se sent autonome dans cette mission. Il vous faut donc l’accompagner dans le développement de sa pédagogie, mais lui laisser assez de champ libre pour l’exercer au quotidien.
Parmi les tâches qui lui incomberont, laissez-le déterminer en toute autonomie :
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Les missions de l’alternant : sur quels projets va-t-il travailler ?
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Le planning de l’alternant : quelles deadlines sont posées pour obtenir telle ou telle compétence ?
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Les modalités pédagogiques qu’il met en place : préfère-t-il laisser l’alternant en autonomie sur une tâche au début, pour ensuite débriefer avec lui ? Ou bien souhaite-t-il l’accompagner de plus près au début ?
Le fait de laisser cette autonomie au tuteur le valorisera dans ses propres compétences, et l’aidera à en acquérir de nouvelles, notamment en termes de management.
Le former au rôle de maître d’apprentissage ou tuteur
Au premier abord, peut-être votre employé n’est-il pas motivée par le rôle de tuteur ou maître d’apprentissage pour une raison simple : il ne sait pas fondamentalement ce qu’il implique. Ou bien il ne s’en sent pas capable, car peu formé aux méthodes d’accompagnement d’un jeune alternant.
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En quelques vidéos, que votre employé peut regarder à son rythme, il découvrira comment recruter, accueillir, accompagner et fidéliser l’alternant tout au long de son parcours dans l’entreprise.
Le plus, pour motiver votre futur tuteur ? Le certificat qui lui est délivré en fin de parcours, et qu’il peut faire valoir pour mettre en avant ses compétences managériales fraîchement acquises.