Votre patron vous a annoncé que vous alliez accueillir un jeune alternant dans l’entreprise, et vous êtes tentés de devenir son tuteur ?
Super résolution ! Je vous explique ici quelles sont les conditions et les qualités pour devenir le tuteur dont tout jeune rêve, et quelles tâches vous incomberont au quotidien.
Tuteur, ok : mais à quelles conditions ?
Dans un premier temps, il vous faut vous assurer que vous remplissez les conditions légales pour devenir tuteur.
Vous devez :
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Soit posséder un diplôme lié à celui que prépare l’apprenti, et justifier de 2 ans d’exercice d’une activité professionnelle liée à ce même diplôme ;
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Soit justifier de 3 ans d’exercice d’un métier lié au diplôme que prépare l’alternant ;
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Soit posséder une expérience professionnelle de 3 ans liée à ce diplôme.
C’est bon, vous avez assez d’ancienneté dans le métier pour accueillir un alternant sous votre aile ? Passons à ce que le rôle de tuteur suppose de faire au quotidien.
Que faut-il être prêt à faire pour être tuteur ?
Être tuteur, ce n’est pas juste devenir le mentor d’un jeune.
Ce rôle dans l’entreprise est majeur : le tuteur est responsable de l’alternant, et lui délivre les clés de sa réussite dans le monde du travail. Eh oui, rien que ça !
Dans un premier temps, c’est vous, en tant que tuteur, qui allez soigner l’intégration de l’alternant. Vous l’accueillez le premier jour, lui présentez les différents services, l’intégrez aux équipes dont il va faire partie, l’épaulez dans ses débuts administratifs si besoin… En bref, vous êtes le premier visage familier que l’alternant rencontrera.
Puis, par la suite, vous devrez planifier au quotidien les activités à donner à votre jeune. Votre objectif : le rendre le plus efficace et autonome possible, sur un laps de temps assez court, tout en l’accompagnant dans ses premières fois à son poste.
Pour ce faire, vous lui expliquez bien son planning ainsi que ses missions, et vous l’aiguillez dans la manière de bien réaliser ses tâches.
Au quotidien, vous êtes également responsable de l’évaluation de l’alternant. Pas question de lui donner des notes comme à l’école ! L’objectif est de lui dire lorsqu’il a réussi ou non une tâche, et lui proposer des pistes d’amélioration continue, pour qu’il progresse toujours plus.
Enfin, et ce n’est pas mince affaire : vous devez être prêt à être en rapport avec le centre d’apprentissage ou l’école du jeune. Du point de vue de cet organisme, vous êtes le référent dans l’entreprise : il vous faut être disponible pour échanger avec eux si besoin.
Je vous avais prévenu, ce n’est pas un rôle à prendre à la légère !
Avez-vous les qualités nécessaires pour être tuteur ?
Derrière les compétences liées au métier, un tuteur doit être doté de qualités humaines certaines.
Voici certaines à côté desquelles vous ne pourrez pas passer si vous vous lancez dans l’aventure :
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L’écoute et la patience, nécessaires pour toujours comprendre le jeune (même lorsqu’il est d’une autre génération que vous)
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La pédagogie, pour être capable de transmettre les bonnes pratiques et la passion d’un métier
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La communication, même (voire surtout !) dans les moments compliqués : il s’agit de toujours choisir les bons mots pour accompagner l’alternant dans son quotidien
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L’organisation, absolument indispensable pour organiser à la fois son travail quotidien et le vôtre
Après tout, devenir tuteur, c’est vouloir faire entrer dans sa vie professionnelle un jeune padawan, qui deviendra aussi passionné que vous par votre métier. Plutôt valorisant, non ?
Envie de franchir le cap, et de devenir le tuteur que votre future recrue mérite ? Je vous propose une formation concoctée rien que pour vous, qui vous permet de bien accueillir votre alternant dans votre entreprise, et le faire grandir dans le monde professionnel : la formation Waltcome Aboard.