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Voyage, gastronomie, tourisme : l’alternance comme voie royale ?

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En 2018, la France accueillait 89,4 millions d’étrangers. Une aubaine pour les secteurs du tourisme et de la gastronomie, qui continuent à faire du pays le leader des destinations de voyage mondiales. 

Véritables pôles d’attractivité pour les jeunes, les métiers de ces secteurs demeurent dynamiques, et recrutent toujours aussi largement. Et si la formation en alternance, prisée dans ces domaines, participait à la mise à l'honneur du savoir-faire à la française ?

Tourisme & gastronomie : des secteurs toujours attractifs

 

En France, les secteurs du tourisme et de la gastronomie demeurent des plus dynamiques : 

  • La gastronomie était le 6ème secteur qui regroupait le plus d’employés en 2018, avec 960 000 actifs

  • Le tourisme et le voyage, quant à eux, regroupaient en 2018 2 millions d’emplois directs et indirects, pour un total de 7,3% du PIB généré via ces métiers

Et, bonne nouvelle pour l’avenir de ces secteurs : les jeunes continuent à être attirés par les métiers qu’ils proposent. 85% des 14-30 ans disent avoir une bonne opinion de l’hôtellerie, et 83% de la restauration. 

Plus parlant encore : 34% d’entre eux déclarent qu’ils aimeraient travailler dans l’hôtellerie, et 33% dans la restauration. 

Cependant, tous n’ont pas le même discours quant aux raisons pour lesquelles ces secteurs les attirent. Entre prestige et voie de garage, facilité d’accès et exigence à la française, les jeunes ont des visions de ces secteurs assez diverse. 

Quels métiers pour les jeunes dans ces secteurs ?

Cette vision mitigée du tourisme et de la gastronomie s’explique notamment par la diversité des métiers que ces secteurs accueillent. 

Dans le milieu de la gastronomie, on verra typiquement les emplois de l’hôtellerie (chef de rang, maître d’hôtel, serveur…), basés sur le service et l’accueil, s’opposer aux métiers de bouche (pâtissier, cuisinier, chef de production, dans des établissements prestigieux comme dans la restauration rapide ou collective), plus opérationnels.

Côté tourisme, les nouveaux moyens de communication et le digital ont fait quelque peu bouger les codes, depuis quelques années : 

  • Certains métiers traditionnels continuent à fortement recruter, comme les guides conférenciers, ou les métiers d’accueil dans les parcs de loisirs

  • D’autres métiers traditionnels recrutent moins, notamment face à l’expansion des services sur Internet : conseillers voyage et responsables d’offices du tourisme, par exemple

  • Cependant, des métiers mutent avec cette transformation digitale, comme celui de yield manager, qui consiste à optimiser les prix des voyages en fonction du taux de remplissage des transports ou des établissements

Quel que soit le métier, une ambition prédomine chez les jeunes qui s’y lancent : développer leur sens du service, dans des secteurs dynamiques, à vocation.

Redonner ses lettres de noblesses à l’alternance dans le tourisme et la gastronomie

Bon nombre des métiers concernés sont certes friands de saisonniers, pour faire face aux périodes de tourisme intense. Cependant, pour conserver le savoir-faire français en matière de tourisme et de gastronomie, les professionnels recherchent aujourd’hui des jeunes formés aux meilleures pratiques, qui donnent un sens à ces métiers.

En ce sens, si certains postes à responsabilité (comme directeur d’agence de voyages ou responsable hébergement) demeurent difficilement accessibles en-dessous d’un bac+5 en Master spécialisé, les formations professionnalisantes ont le vent en poupe pour accéder à la grande majorité des métiers. 

Leur grand avantage ? Projeter les jeunes au coeur du métier grâce à l’alternance, qui leur permet d’apprendre les meilleures pratiques sur le terrain.

Certificats d’Aptitude Professionnelle (CAP), Brevets de Technicien Supérieur (BTS) et Bacs Pros permettent aux jeunes de se mettre aux fourneaux rapidement, en 2 ans. Des parcours de formation attractifs pour quiconque souhaite rapidement entrer dans la vie active. Les jeunes talents les plus motivés peuvent également continuer leur formation dans des licences professionnelles ou des écoles spécialisées. 

C’est là qu’intervient Walt, la plateforme dédiée à l’accompagnement des différentes parties prenantes de l’alternance. Via sa communication décalée, Walt compte redonner leurs lettres de noblesse à ces formations, trop souvent vues comme des voies de garage pour les élèves en difficulté. 

Walt propose ainsi aux jeunes : 

L’objectif : faire de l’alternance une voie aussi attractive que les formations traditionnelles, et guider les jeunes talents d’aujourd’hui, qui formeront le fleuron des secteurs du tourisme et de la gastronomie demain.
 

Du CAP boulanger à une carrière internationale, témoignage de Franck Debieu

Franck Debieu, 1 CAP Boulangerie, 5 magasins*, 70 personnes à gérer, 1 Institut de formation, 1 chiffre d’affaires de 5 M€, 1 carrière internationale 

« J’ai eu de la chance car boulanger était réellement le métier que je voulais faire. L’apprentissage était donc logique et j’ai intégré une boulangerie du Mont Saint-Michel pour être formé, en alternance avec des cours à l’école, identifiée grâce à l’un des CFA de La Manche. Mais cela n’a pas été facile pour autant : à l’époque, je pensais plus au foot et aux copains qu’à apprendre mon futur métier. Et travailler 16 heures par jour, n’était pas évident non plus. À 17 ans, j’ai obtenu mon CAP et j’ai intégré Les Compagnons du devoir.

L’apprentissage en alternance m’a fait bénéficier d’une forme d’enseignement de la vie bien différente de la scolarité « classique ». On concrétise ce qu’on apprend par des produits que l’on réalise soi-même, par des gestes que l’on acquiert au fil du temps. Personnellement, cela m’a ouvert à des horizons nouveaux : c’est à ce moment-là que j’ai commencé à lire des livres, à écouter de la musique, à m’intéresser aux autres…

 L’apprentissage donne du sens à ce qu’on fait, valorise ce qu’on apprend, et permet en plus d’être rémunéré. C’est concret. En plus, j’ai eu assez vite la fibre de l’entreprenariat : j’ai donc appris à utiliser mes spécificités (un manque de force physique) pour concevoir par la suite des machines qui me correspondaient, pour créer de nouveaux procédés tant pour les gestes que pour les recettes.

Avec les Compagnons du devoir, j’ai pu voyager, changer de région tous les ans, rencontrer des personnes différentes, grandir, découvrir la réalité de la vie, me construire en tant qu’homme, bénéficier de valeurs qui sont encore les miennes aujourd’hui. Sans les Compagnons du devoir, je n’aurai probablement jamais quitté ma région et donc jamais eu la carrière internationale que j’aie maintenant.

Le pain est un produit de la gastronomie française mondialement reconnu ; sans ces voyages, sans ce goût de la découverte développé par l’apprentissage, je n’aurais pas profité des connaissances des autres, découvert des cultures différentes et révélé ce que je sais faire. L’apprentissage en alternance est une richesse sans borne, un socle qui n’impose pas de limite et offre une créativité hors du commun. 

Je suis donc naturellement très lié à la transmission, Ainsi, j’ai créé mon Institut de formation** et j’offre plusieurs fois par an des journées de formation à deux CFA d’Auxerre et de Blois. Quand on a reçu un si bel enseignement en étant jeune, il est important de savoir redonner et transmettre. »

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