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Recherche, analyse, formulation... Quels métiers dans l’industrie chimique ?
"Quand je serai grand(e), je serai chimiste". Bien vu Lulu, mais encore ? Les métiers de l’industrie chimique, c’est comme les atomes de l’univers : il y en a vraaaaiment beaucoup.
Et pour cause, il existe 5 grandes familles de chimistes :
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La recherche développement : pour élaborer de nouveaux matériaux et molécules, créer des médicaments, inventer un shampooing qui donne du volume aux cheveux... (ingénieur(e), technicien(ne) de recherche, chercheur / chercheuse en sciences chimiques)
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Le contrôle qualité et environnement : pour assurer la qualité des matières premières et des produits chimiques fabriqués (chargé hygiène-sécurité-environnement), adapter la formule des produits à la réglementation (formulateur / formulatrice)
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La production : pour assurer la production et la maintenance des produits chimiques (technicien(ne) chimiste, pilotes de ligne de production)
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La vente : pour commercialiser les produits chimiques (technico-commercial(e), chef(fe) de produit, acheteur / acheteuse)
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L’enseignement : pour enseigner et transmettre son amour pour la chimie (professeur de physique-chimie)
Et vous, quel domaine des industries chimiques vous fait kiffer ?
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La chimie, un secteur industriel en pleine ébullition
Au fait, l’industrie chimique, ça recrute ? Un peu, mon neveu :
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Chaque année, 15 à 17 000 chimistes sont recruté(e)s
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Au total, le secteur regroupe 220 000 salarié(e)s : c’est l’un des plus gros secteurs industriels en France !
Et le plus beau dans tout ça ? Les besoins en chimie sont partout. Oui, oui, partout : entreprises du médicament, plasturgie, agroalimentaire, aéronautique, automobile, etc. Pas étonnant que les recruteurs s’arrachent les nouveaux talents de la chimie !
Seule contrainte : pour accéder au job de vos rêves, vous allez sûrement devoir déménager. Eh oui, les emplois en chimie sont concentrés dans des régions bien spécifiques : par exemple, la chimie lourde est basée en Rhône-Alpes et la chimie cosmétique, elle, est concentrée en Centre val de Loire, en Normandie et en Île-de-France.
Ah et, dernier point important : secteur d’innovation oblige, l’industrie chimique connaît une forte montée en qualification des postes. En cause ? Des procédés de fabrication ultra-complexes, qui requièrent de nouvelles recrues calées en chimie. D’où l’importance de suivre une excellente formation 👇
Du CAP à BAC+8, des formations en chimie pour tous les goûts
Du CAP à BAC+3, les postes techniques
Vous voulez taffer dans la production, le contrôle qualité ou encore les techniques d’analyse ? Bonne nouvelle ! Dès la fin de la 3e, il est possible de vous spécialiser dans l’un de ces domaines en 2 ou 3 ans :
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CAP industries chimiques, conducteur d’installation de production...
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Bac professionnel procédés de la chimie, de l’eau et des papiers-cartons
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Bac général spécialité physique-chimie
Ensuite, pour bien démarrer vos études post-bac, le mieux est de suivre :
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Un BTS ou un DUT (BAC+2) métiers de la chimie, procédés industriels, instrumentation, qualité...
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Ou encore mieux, une licence professionnelle (BAC+3) dans la spécialité de votre choix !
De BAC+5 à BAC+8, les postes à responsabilités
Vous voulez exercer le métier de chef(fe) de projet, ingénieur(e) production, responsable assurance qualité ? Bref, un métier à responsabilités ? Ici, le BAC+5 est de mise :
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Masters à l’université : chimie, génie industriel...
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Diplômes d’écoles d’ingénieurs : Fédération Gay-Lussac...
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Et après ? Pour devenir chimiste en R&D et tenter plein d’expériences chimiques trop cool, le doctorat (BAC+8) en chimie est requis.
BOOM ! Vous avez désormais toutes les cartes en main pour bosser dans l’industrie chimique. Et qui sait, devenir le Dmitri Mendeleïev des temps modernes ?
En attendant, si vous avez des questions sur les formations en chimie ou l’alternance, n’hésitez pas à me les poser sur le chat. Je suis peut-être le pire chimiste du monde, mais lorsqu’il s’agit d’aider les étudiant(e)s, c’est moi le meilleur 🤓