La flemme de tout lire ? Voici ce qu’il faut retenir :
Pour connaître les meilleures formations en aéronautique & cie, lisez la suite !
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Du mécanicien bateaux à l’ingénieur aéronautique : des métiers au cœur de l’innovation technologique
Votre rêve à vous, c’est de "taffer dans la construction ferroviaire, navale, aéronautique ou spatiale". Oki-doki Jean-Michel à-peu-près, mais encore ?!
Les métiers de la construction aéronautique & cie, c’est comme les nuages dans le ciel : il y en a un paquet ! Au total, le secteur regroupe pas moins de 6 familles de métiers :
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La conception et la R&D (recherche et développement) : pour imaginer les transports du ciel, du rail, de l’espace ou de la mer (ingénieur(e) en automatismes, en mécanique, en développement logiciel...), dessiner les plans et construire des maquettes (dessinateur / dessinatrice en construction mécanique)
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Le contrôle qualité : pour tester et homologuer des prototypes (technicien(ne), pilote d’essais...), assurer la conformité des produits et des procédures (expert(e) qualité)
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La logistique : pour assurer l’approvisionnement en pièces et matériaux (cariste aéronautique, technicien(ne) ordonnancement...)
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Les achats : pour acheter les matières premières nécessaires à la construction de trains à grande vitesse, tramways, avions de ligne ou de chasse, paquebots de croisière, cargos spatiaux automatiques... (acheteur / acheteuse)
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La fabrication : pour produire et assembler les engins (moteur de locomotive, carlingues et coques de bateaux, ailes d’avion...) dans le respect des normes règlementaires (responsable méthodes et production, équipementier / équipementière, ajusteur-monteur / ajusteuse-monteuse...)
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La vente : pour vendre les produits finis ou les prestations (commercial(e)...), suivre les engins jusqu’à leur mise hors service (spécialiste supports clients)
Alors mes petits lardons, quel domaine vous fait le plus kiffer ?
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Aéronautique & cie : chez les jeunes diplômé(e)s, ça recrute !
L’emploi dans l’industrie aéronautique et spatiale
Giga bonne nouvelle : la construction aéronautique et spatiale est l’un des secteurs les plus porteurs de France... avec plus de 350 000 salariées ! De quoi promettre un bel avenir aux futur(e)s diplômé(e)s que vous êtes 😎
D’ailleurs, si vous envisagez de faire carrière dans la construction d’avions et de fusées, vous travaillerez probablement pour :
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Un avionneur, pour concevoir et construire des aéronefs civils ou militaires
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Un motoriste, pour fabriquer des moteurs d’avions, des hélicoptères, des engins spatiaux...
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Un équipementier, pour créer des sous-ensembles : systèmes électroniques de vols, sièges, aérostructures (fuselage, ailes...)
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Un fournisseur de pièces ou de services (contrôle qualité, maintenance, ingénierie...)
Seule ombre au tableau : avec le coronavirus et les confinements à gogo, la croissance du secteur aéronautique et spatial a pris un sacré coup en 2020. Eh oui, près de 14 000 postes ont malheureusement dû être supprimés au cours de l’année...
Mais qu’on se rassure, "c’est pas un p’tit nuage qui va empêcher le soleil de briller", comme disait si bien ma Tati Colette ! Secteur d’innovation oblige, l’industrie aéronautique et spatiale compte bien rebondir en misant sur une économie plus verte : biocarburants, avions décarbonnés à base d’hydrogène, carburants alternatifs durables...
Et hop, +1 pour la planète 💚
L’emploi dans l’industrie ferroviaire
Vous envisagez plutôt de bosser dans la construction ferroviaire ? Pour le coup, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles : le secteur se porte à mer-veille !
Et pour cause : les recruteurs recherchent du personnel qualifié (notamment des ingénieur(e)s et cadres techniques) pour travailler sur les grands chantiers de modernisation du parc ferroviaire.
Du coup, les besoins dans l’industrie ferroviaire sont partout (oui, oui) :
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Constructeurs de matériel roulant
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Équipementiers
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Industriels de la voie et de l’infrastructure...
Trop cool, non ?
L’emploi dans l’industrie navale
Et sinon, côté construction navale, ça recrute ? Hm, je vous mentirais si je vous disais que le secteur n’a pas été impacté par le Covid-19...
Cela dit, les besoins en personnels sont présents. Et pas qu’un peu : 42 000 salarié(e)s travaillent sur les chantiers de construction de navires (méthaniers, ferrys, paquebots…). Et qui sait, bientôt 42 001 avec vous ? 🙃
Du CAP à BAC +8 : quelle formation en aéronautique & cie choisir ?
Ça y est, vous êtes paré(e)s à faire carrière dans l’industrie navale, ferroviaire, aéronautique ou spatiale ? Cool, Raoul. Mais avant ça, vous allez devoir développer de fortes compétences en mécanique, électronique ou encore informatique.
Et pour ça, une bonne formation en aéronautique (mais pas que) s’impose !
CAP et bac pro : les postes d’opérateurs en maintenance et production
Les métiers de la fabrication vous intéressent ? Bonne nouvelle : avant le bac, vous pouvez vous spécialiser dans le domaine de votre choix via un CAP (certificat d’aptitude professionnelle) : charpentier de marine, aéronautique, réalisations industrielles en chaudronnerie, soudage, peinture en carrosserie...
Ensuite, l’idéal est de poursuivre jusqu’au baccalauréat professionnel. Ici encore, les spécialisations ne manquent pas :
C’est vous qui voyez, m’voyez ?
De BAC +2 à BAC +3 : les postes de techniciens supérieurs
Vous visez plutôt un poste de technicien(ne) électronicien(ne), de forge, d’essais, en métrologie ? Bref, un métier de technicien(ne) supérieur(e) ? Ici, objectif BAC +2 minimum !
Pour bien démarrer vos études post-bac, le mieux est de débuter par un BTS ou un BUT (anciennement DUT) :
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BTS aéronautique
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BTS conception et industrialisation en construction navale
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BTS conception des produits industriels
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BTS conception et réalisation en chaudronnerie industrielle
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BTS maintenance des systèmes
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DUT génie industriel et maintenance
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DUT mesures physiques...
Ensuite, il est conseillé de poursuivre en licence professionnelle (BAC +3) pour approfondir vos compétences, vous spécialiser... et gagner de l’expérience terrain grâce à l’alternance. Parole d’ami : vous taperez dans l’œil des recruteurs !
De BAC +5 à BAC +8 : les postes à responsabilités
Si votre but, c’est de décrocher un poste d’encadrement, le niveau BAC +5 est de mise. Au choix, vous pouvez valider :
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Un diplôme d’école d’ingénieurs en aéronautique, mécatronique, systèmes embarqués...
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Un master à l’université en aéronautique et espace, informatique et ingénierie, mécanique...
Et après ? Pour devenir chercheur / chercheuse des airs, du rail ou des mers, cap sur le doctorat (BAC +8) !
La boucle est bouclée : il ne vous reste plus qu’à intégrer la formation de vos rêves en construction ferroviaire, navale, aéronautique ou spatiale. Go, go, go !
Des questions sur les écoles d’aéronautique ou même l’alternance ? N’hésitez pas à m’écrire sur le Chat
: j’ai sûrement 2-3 astuces pour faire décoller votre carrière ✈️