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Traducteur, interprète & cie : des métiers pour les amoureux des langues étrangères
Les métiers de la traduction et de l’interprétariat, c’est comme les pays : ils sont nombreux… mais ne se ressemblent pas forcément. Évidemment, si vous décidez d’être un(e) professionnel(le) des langues étrangères, vous pourriez envisager une carrière de :
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Traducteur / traductrice, pour traduire à l’écrit des documents officiels, des courriers, des textes publicitaires, des notices d’utilisation…
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Interprète, pour traduire et faciliter la communication orale entre des personnes de langue et de culture différentes
Mais pas que ! Le secteur de la traduction-interprétation regroupe tout un tas d’autres métiers de l’international, notamment :
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Accompagnateur / accompagnatrice de voyages
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Agent(e) de transit
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Assistant(e) commercial(e)
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Assistant(e) en ressources humaines
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Chargé(e) de recherche en recrutement
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Chef(fe) de produit touristique
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Déclarant(e) en douanes
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Documentaliste
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Journaliste
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Logisticien(ne)
Et vous, c’est quoi le métier des langues et de l’international qui vous chauffe le plus ?
Traduction-interprétation : un secteur d’avenir pour les jeunes diplômé(e)s
Giga bonne nouvelle : à l’heure de la mondialisation, le marché des langues étrangères offre de nombreux débouchés aux jeunes diplômé(e)s… à condition d’être polyglotte !
Eh oui, les cocos : pour espérer vous frayer un chemin dans la jungle concurrentielle de la traduction-interprétation, vous avez tout intérêt à maîtriser plusieurs langues étrangères. En plus de l’anglais (obligatoire), voici les dialectes qui riment avec emploi :
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L’allemand
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L’italien et l’espagnol, malgré une concurrence plus forte
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Les langues d’Europe de l’Est (croate, roumain, lituanien…)
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Les langues de l’ONU (russe, chinois, arabe…)
Et ce n’est pas tout : plus vous aurez un profil polyvalent (traduction bilingue, rédaction technique, veille documentaire…), plus vous aurez de chance de taffer pour…
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Des grandes entreprises de télécommunications, industries aéronautiques, agroalimentaires, pharmaceutiques…
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Des cabinets de conseil spécialisés en diplomatie, humanitaire, tourisme, transport-logistique…
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Des associations et des institutions publiques
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Ou toute autre société à la recherche d’un couteau suisse bilingue 👅👅
Bon, par contre, je tiens à vous prévenir : la traduction-interprétation est loin d’être le secteur le plus safe. Au total, 80% des traducteurs-interprètes et guides-conférenciers bossent en freelance de façon ponctuelle, faute de CDI.
Mais giga bonne nouvelle n°2 : avec le développement du numérique, la traduction-interprétation s’impose comme un secteur plein de promesses pour vous, jeunes padawans.
Et pour cause ! L’industrie des langues recherche de plus en plus de jeunes profils, capables de travailler avec des outils web tels que les logiciels de traduction multilingues et les plateformes collaboratives de traduction en ligne. Vous le voyez, ce bel avenir qui vous est promis ? (Yes, of course.)
De l’université aux écoles de traduction et d’interprétariat : quelle formation suivre ?
Ça y est : vous envisagez une carrière à l’international. Mais quelle formation en traduction suivre pour y parvenir ? Des licences de langues aux écoles d’interprétariat, découvrez les meilleurs cursus spécialisés 👇
Licence en langues étrangères : la base de la base
Je vous en parlais plus haut : la traduction-interprétation est un monde concurrentiel. Pour tirer votre épingle du jeu, il va donc falloir vous retrousser les manches… et viser un niveau BAC +5 (courage, you can do it).
Le mieux à faire, c’est de commencer par une licence de langues à l’université :
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LEA (langues étrangères appliquées), pour étudier deux langues appliquées à des domaines professionnels (tourisme, commerce, traduction, communication…)
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LLCER (langues, littératures et civilisations étrangères et régionales), pour étudier une langue et sa zone géographique (par exemple, en LLCER Portugais, vous étudierez l’histoire du Portugal et du Brésil)
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Licence sciences du langage, pour devenir traducteur/traductrice-interprète ou enseignant(e) spécialisé(e) en japonais, russe, coréen… ou pourquoi pas en LSF (langue des signes française)
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Masters et écoles de traduction : objectif BAC +5 !
Après la licence, préparez-vous à bûcher deux années supplémentaires. Ici, trois choix s’offrent à vous :
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Poursuivre en master en LEA, LLCER ou sciences du langage
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Passer les concours des écoles de traduction et des écoles d’interprétariat à Paris : Esit et Isit sont particulièrement appréciées des recruteurs (et accessibles au niveau bac, d’ailleurs)
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Ou même bifurquer vers un master en journalisme, communication, commerce… Pour entretenir votre polyvalence professionnelle, aujourd’hui si précieuse 😉
Mais attention : les concours sont (ultra) méga sélectifs ! Pour mettre toutes les chances de votre côté, assurez-vous de maîtriser au moins 2 langues étrangères… sans oublier le français (vocabulaire, syntaxe, grammaire…). Et oui, comment traduire correctement une langue étrangère, sans maîtriser au préalable sa langue maternelle ?
Et un dernier conseil : pour booster votre CV, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre école ou université pour réaliser un échange universitaire ou un stage à l’étranger. Après tout, quoi de mieux qu’apprendre une langue vivante en s’imprégnant de la culture du pays ?
Bravissimo : vous voilà fin prêt(e) à démarrer vos études post-bac comme un as… et envisager une belle carrière à l’international !
Psst… Besoin d’infos supplémentaires sur les formations en traduction, les métiers de l’international ou même l’alternance ? Glissez-moi un mot sur le chat : promis, je vous répondrai very quickly (en français, hein, par contre… 🥴).