Trop flemmard pour tout lire ? Voilà ce qu’il faut retenir :
Pas trop épuisé(e) ? Soufflez un bon coup, et c’est parti pour la lecture de cet article.
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Conseil n°1 : Apprendre à reconnaître les signes d’un burn-out au travail
“Fais gaffe, tu fais un burn-out.” On vous a peut-être déjà balancé cette phrase à la figure. Parfois, sur le ton de la boutade. Parfois, parce que la personne en face de vous se souciait de votre état physique ou psychologique.
La plupart du temps, on ne sait pas vraiment ce que recouvre ce terme vague et un peu fourre-tout. Être simplement fatigué au travail (par exemple au cours d’un contrat en alternance), ne signifie pas forcément que vous souffrez d’un burnout.
Mais alors, au fait, c’est quoi un burnout ? Un vrai de vrai. Cette affection présente plusieurs signaux avant-coureurs qui peuvent vous mettre sur la piste, même s’ils peuvent différer en fonction des individus. Par exemple :
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Une fatigue générale, aussi bien physique que psychologique.
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Un désamour et une démotivation pour son travail : on n’a plus envie de s’y rendre, au point qu’il est parfois très dur de se lever le matin.
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Des douleurs physiques comme des maux de tête ou de dos.
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Des troubles du sommeil et de sautes d’humeur
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Un manque de reconnaissance du travail accompli
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Un stress très important et plus fort que d’habitude
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Un sentiment d’être incompétent
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Une perte de confiance en soi etc.
Tous ces symptômes ne surviennent pas forcément en même temps. S’il existe des tests en ligne pour déterminer votre degré d’épuisement professionnel, le meilleur réflexe consiste à consulter un professionnel de santé (ex : médecin du travail / médecin traitant) pour établir le diagnostic le plus précis possible.
Conseil n°2 : Poser des limites et lever le pied
Si vous ressentez certains des symptômes listés ci-dessus, il est temps de tirer la sonnette d’alarme. En urgence.
Burnout ou non, une réorganisation s’impose. De façon générale, prenez soin d’éviter les surcharges de travail, qui peuvent être génératrices de stress.
Avec un maître-mot : “non”. Sans vous-estimer, essayez de ne pas trop en faire et de croire que vous pouvez tout gérer.
Si vous vous rendez compte que les tâches que l’on vous confie sont irréalisables (ex : pour des raisons de temps), faites-le savoir à la personne concernée en les déclinant, si possible. Objectif : ne pas vous retrouver débordé(e).
En parlant de tâches, essayez de les planifier à l’avance pour avoir une visibilité plus importante. Vous pouvez faire cela :
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Dans un carnet de notes manuscrit
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En utilisant un agenda en ligne
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En passant par un outil spécialisé comme Trello
Pensez aussi à votre cadre de travail. Pour vous sentir bien, il faut qu’il donne envie de vous y installer au quotidien. Si vous bossez dans un bureau, un peu de déco, de verdure et même de rangement peuvent vous aider à aller mieux.
Vous avez toujours l’impression d’être en surrégime constant ? Pensez à :
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Déléguer. Pour avancer, on a aussi besoin des autres
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Si possible, n’hésitez pas à poser des congés et changez-vous les idées
Ah, j’allais oublier : si ça vous dit, j’ai aussi un guide bien sympa pour apprendre à gérer son stress au travail. Je suis sûr que vous y trouverez des infos complémentaires utiles. Servez-vous sans modération !
Conseil n°3 : Cultiver ses relations au travail
Autre levier à actionner : le dialogue. Pour commencer, avec votre supérieur hiérarchique.
Faites un point régulier avec lui sur vos tâches et essayez de désamorcer les problèmes au plus vite, dès qu’ils surgissent.
Mais votre boulot ne s’arrête pas là ;-). Prenez aussi soin d’entretenir de bonnes relations avec vos collègues de travail.
Prenez des pauses régulières dans la journée pour vous changer les idées. Profitez-en pour discuter autour d’un café ou du repas de midi. Vous verrez, vous rechargerez les batteries, avec plus de chances d’être productif(ve).
En résumé : montrez-vous bienveillant envers les autres, mais aussi envers vous-même.
Pour cela, il va être nécessaire de lâcher prise.
Conseil n°4 : Déconnecter de son travail
Le lâcher prise, ça commence dès que l’on quitte son job. Et une fois la porte de chez vous franchie, on passe à autre chose et on déconnecte.
Aujourd’hui, avec les nouvelles technologies, il est très simple de se laisser absorber et d’être connecté(e) H24. Mais là aussi, il faut poser des barrières.
Alors, en dehors du cadre professionnel :
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On ne consulte pas ses emails et on ne répond pas à son téléphone pro
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On désactive toutes les notifications liées au travail sur son téléphone
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Si on travaille à domicile, on essaie de bien séparer son environnement de travail et son lieu de vie familial (ex : en fermant la porte de son bureau)
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On se change les idées. Si vous êtes fan des Bisounours, calez-vous devant un épisode sur YouTube. Si vous êtes plutôt un(e) série addict, chillez devant votre dernière création préférée sur Netflix
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On se repose et on ne ramène pas ses dossiers du bureau à la maison en loucedé. Non, ça attendra demain matin, ou la fin du week-end
Conseil n°5 : Prendre soin de soi pour éviter le burn-out
Pour éviter le burn-out au travail, il faut donc prendre soin de soi à tous les niveaux. Ca passe par l’adoption d’une bonne hygiène de vie :
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Essayez de ne pas vous jeter dans les bras de Morphée trop tard. En moyenne, les spécialistes recommandent à un adulte de dormir de 7 à 9 heures par nuit pour bien récupérer. Alors évitez les nuits blanches devant votre jeu vidéo préféré. C’est pas bon pour votre corps et votre esprit
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Mangez sainement en favorisant les fruits et les légumes. Pensez aussi à boire au moins 1,5L d’eau par jour
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Faites de l’exercice physique. A la salle de sport, dans une association sportive, avec vos potes, chez vous : il y a plein de moyens de se défouler, quelles que soient vos envies
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Passez du temps avec vos proches
Bref, changez-vous les idées dès que possible.
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