La flemme de tout lire : voici ce qu’il faut retenir 👇
Je vous conseille quand même de tout lire, pour éviter la bavure 😉
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Une fois de plus vous avez dit « oui » pour aider quelqu’un au boulot. Vu comme ça, ça ne semble pas dramatique, vous êtes même certain que ça ne vous prendra pas longtemps à faire.
Accepter tout ce que l’on vous demande fera de vous quelqu’un de sympa et serviable, c’est vrai. Mais seulement dans un premier temps. Parce qu’ensuite vous risquez de vous retrouver avec une to-do list tellement longue que vous ne saurez plus où donner de la tête. Et là, c'est la panique !
Et tout en voulant bien faire, vous allez faire passer les tâches de vos collègues et de votre boss avant les vôtres…
La suite est simple, comme vous ne ferez correctement aucune d’entre elles, c’est vous qui risquez de vous prendre une remarque car le travail est bâclé ou en retard.
Savoir dire non au travail est une qualité
Savoir exprimer son refus est avant tout une protection et une marque de confiance en soi.
Vous savez ce qui est bon pour vous. Et, si vous êtes déjà sous une montagne de travail, ce n’est pas la peine d’en ajouter, ce ne sera ni bon pour vous, ni pour la qualité de votre travail. Angoisses, surmenage et même burn-out, vous n’aiderez personne si vous n’allez pas bien.
Savoir poser des limites ne fera pas de vous le relou de la boîte.
Au contraire, en acceptant les demandes de vos collègues et de votre patron, vous leur garantissez un travail correct et dans le temps. Ils préféreront largement un « non » mesuré plutôt qu’un « oui » à rattraper.
Mais attention quand même, il faut que ces refus restent exceptionnels. Pas question de vous la couler douce en déclinant toutes les demandes des managers et collègues autour de vous. Si c’est rare et justifié, pas de stress, vous ne serez pas sanctionné.
Apprendre à réfléchir avant d’agir
Lorsque vous doutez de la réponse à donner, la meilleure solution reste d’analyser la situation.
Prendre du recul selon la demande
La prochaine fois que votre collègue vous fera sa tête de chat Potté en vous demandant un service, fermez les yeux et demandez un temps de réflexion.
Bon, ne fermez pas vraiment les yeux, c’est bizarre, mais n’hésitez pas à placer un petit : « Je regarde mon planning et je te dis ça ». Ou un : « Oulah, ça va être tendu, je vérifie quand même et je reviens vers toi ».
Pendant ce délai de réflexion, profitez-en pour étudier la demande. À savoir, si elle vous demande beaucoup d’investissement en temps et si vous en possédez assez pour terminer correctement vos propres tâches et celles supplémentaires.
Faites votre liste d’arguments, elle vous sera utile quand vous sentirez le stress monter face à votre manager.
Si vous êtes sur le point de refuser, assurez-vous que ce soit pour de bonnes raisons. Il peut être tentant de se venger parce que Patrick n’a pas voulu vous prêter 5 centimes à la machine à café en prétextant qu’il en avait besoin pour gratter son Astro 😠. Mais, ne cédez pas à la tentation, si vous déclinez, il faut que ce soit parce que « vous ne pouvez pas » et non pas parce que « vous ne voulez pas ».
L’interlocuteur
Qu’il s’agisse de votre big boss ou de votre collègue Patrick, la demande doit être gérée de la même façon.
Bien sûr, il vous faudra un argumentaire plus conséquent face à votre patron, car c’est généralement lui qui aura le dernier mot. Mais, il est nécessaire de désacraliser son rôle de chef. Même si c’est intimidant de lui refuser quelque chose, lui aussi a besoin d’un feedback de son équipe et dans la plupart des cas, il pourra entendre que trop c’est trop et que vous ne réussirez pas à vous dédoubler.
Apprendre à refuser avec tact
Décliner une demande d’aide peut rendre un peu nerveux, c’est vrai. Mais même si vous êtes tenté de crier un simple « NON » et de vous enfuir en courant, je vous conseille quand même d’essayer de gérer la situation avec sang-froid.
Expliquer calmement et sincèrement
Pas la peine non plus d’en faire des tonnes. Dites simplement à la personne en face de vous pourquoi vous ne pouvez pas la dépanner : « j’ai déjà telle chose à faire, je ne pourrais pas te rendre ce service dans les temps. »
Le plus important ce ne sont pas vraiment vos arguments, mais plutôt votre intonation. Ne soyez ni suppliant ni agressif. Soyez neutre et exposez simplement les faits en restant polis.
Proposer d’autres solutions
Savoir dire non au travail ne veut pas dire refuser d’apporter son aide. Pour aider au mieux la personne qui vous sollicite, vous pouvez lui proposer des alternatives. Lui indiquer quelqu’un de libre en ce moment, lui proposer votre aide mais seulement sur une partie de la tâche, lui donner les dates auxquelles vous êtes disponible…
Mais peu importe ce que vous proposez, il faut dédramatiser. Ne vous sentez pas responsable des missions des autres. Restez bienveillant, aidez si possible, mais ne vous mettez pas en danger professionnellement et mentalement si vous n’avez pas les compétences ou le temps nécessaire.
Maintenant que vous maîtrisez la théorie, il est temps de passer à la pratique. Je suis sûr que vous attendez avec impatience la prochaine fois où vous pourrez refuser quelque chose au travail. Comment ça, non ? Et bien, venez en parler sur mon chat, je vous attends de patte ferme ! 🐾