Alternatives après un échec au bac : Guide complet pour rebondir

Alternative #1 : Redoubler sa terminale après un échec au bac

Vous aimez le cheval ? Enfin je veux dire, pas dans votre assiette hein c’est pas le sujet. Je parle de devoir se remettre en selle après une chute. Et bien après un échec au bac, c'est pile le moment de mettre le pied à l’étrier !

Si cette solution n’est peut-être pas votre préférée, redoubler votre année de terminale peut vous apporter énormément d’avantages !

La bonne nouvelle ? Vous conservez certaines de vos notes de l’année passée. Et oui ! Quand on redouble sa terminale après un échec au bac, on ne repasse pas toutes les épreuves ! Voici comment ça fonctionne :

• Vous conservez vos notes supérieures ou égales à 10/20

• Vos notes inférieures à 10/20 sont reportées au prochain bac, il faudra repasser ces épreuves

• Dans tous les cas, vous conservez vos notes obtenues à l'examen et aux différentes épreuves pendant 5 ans.

Lorsque vous redoublez votre terminale, vous ne pouvez pas prétendre à une mention. En revanche, votre volume horaire des cours peut être allégé en fonction de vos facilités et de vos lacunes.

Redoubler sa terminale nécessite une solide dose de motivation ! Vous avez un métier en tête qui requiert ce précieux diplôme ? Promis, ça vaut largement la peine de vous investir à fond pendant une année de plus, c’est l’une des alternatives après un échec au bac préférée par les jeunes ! 

Et comme dirait mon tonton GIlles, c’est quoi une année dans une vie ? 

Alternative #2 : Redoubler sa terminale dans un autre établissement

Vous ne vous sentez peut-être pas de retourner dans la même enceinte scolaire, d'affronter les mêmes couloirs, les mêmes professeurs... ? Je comprends, ça pourrait vous laisser un goût de déjà-vu un poil déprimant.

Mais heureusement, nouveau tour de piste qui voilà : et si vous tentiez l'expérience dans un autre lycée ? Rien de tel que de changer d'air après un faux départ, n’est-ce pas ? S’inscrire dans un lycée différent, qu'il soit public ou privé,  est tout à fait envisageable après un raté au bac.

Gardez en tête qu'un dossier scolaire qui rayonne tel un soleil d'été à la golden hour peut faciliter votre intégration dans un autre établissement. Si par contre, vous avez séché pendant toute l’année, ça pourrait coincer pour votre dossier.

Alternative #3 : l’École de la Deuxième Chance (E2C)

Les Écoles de la Deuxième Chance, ou E2C pour les intimes, ne font peut-être pas encore dans votre vocabulaire. Rassurez-vous, c’est NORMAL.

Et pourtant, elles méritent d’avoir leur place dans votre dico perso. 

Imaginez, vous voilà à l'intérieur d'une école un peu spéciale, où votre temps se partage entre :

• Des cours pour solidifier vos bases dans les matières clés (Français, maths, culture générale...)

• Des stages en entreprise pour explorer des métiers qui vous éclatent

• Des activités sportives et culturelles qui viennent pimenter le tout, comme des petites pointes de tabasco sur le tacos cordon bleu.

Alors maintenant si on vous parle des E2C, vous serez capable d’expliquer que ce sont des études taillées sur mesure pour les jeunes qui ont eu quelques secousses sur le chemin de l’école.

L’objectif est justement de venir en aide à ces petites pépites en devenir, motivées par la soif de tracer leur voie et d'embrasser le monde professionnel sans attendre.

Je sais, vous vous dites que c’est trop beau pour être vrai… Et pourtant, c’est bel et bien réel ! 

Alors si vous vous reconnaissez dans cette situation, foncez vers la Mission Locale la plus proche de chez vous pour décrocher votre ticket d'entrée dans une E2C.

Un petit dossier à compléter, un entretien de motivation à conquérir et hop, vous voilà prêt à repartir en trombe. En avant toute, l'aventure vous attend !
 

Alternative #4 : le CAP, le virage vers une voie professionnelle

Venez venez et tendez l’oreille, je vais vous révéler un secret : le baccalauréat n'est pas forcément LE diplôme qui témoigne de la réussite ultime ! 

D’ailleurs je ne devrais peut-être pas le dire, au risque de me faire foudroyer par vos parents. Qu’importe, ce qui compte, c’est vous <3 

Sachez que sans le bac, vous pouvez EVIDEMMENT réussir votre vie, et même décrocher un autre diplôme : le CAP.

Passer son Certificat d’Aptitude Professionnelle est une des solutions chouchou quand on a loupé le coche à la fin de sa terminale.

J’espère seulement que l’engagement ne vous fait pas peur ! C’est un périple de 2 ans, partagé entre école et entreprise. Comme vous connaissez mon amouuuuuuuur pour l’alternance, je ne vais pas vous refaire tout mon discours à propos de ce format. Mais bon, à ce jour, je ne connais rien de mieux pour bien se former, et appréhender le monde professionnel en douceur.

Et devinez quoi ? Grâce au CAP, des centaines de métiers s'offrent à vous. Du génie civil en passant par les métiers du médical et du BTP, les options foisonnent ! 

Si cette option vous fait vibrer comme mon corps quand je fais du marteau piqueur, ne vous gênez pas pour aller explorer mon article sur le CAP !
 

Alternative #5 : Explorer de nouvelles voies après avoir échoué au bac

En dehors du CAP, y a tout un tas de métiers qui vous tendent les bras. Et ça, même si le bac n'est pas affiché et encadré dans un tableau doré sur la porte de votre chambre.

Voici quelques exemples de métiers accessibles sans le bac :

• Ambulancier

• Assistant dentaire

• Puériculteur

• Bosser en tant qu'animateur sportive (avec le BPJEPS)

• Travailler dans les métiers du commerce

J’y crois sincèrement ; de plus en plus d’entreprises préfèrent recruter des jeunes (ou même des moins jeunes) qui ne sont pas formés et qui n’ont pas le bac, mais qui sont ultra motivés à travailler et à apprendre.

Il faut juste la meilleure clé sur le trousseau de Passepartout : celle de la motivation. Parfois, vous n’avez rien besoin de plus pour vous défendre en entreprise, et devenir même meilleur que vos futurs collègues !

Conclusion, si vous voulez enfiler la casquette de votre choix sans le bac, renseignez-vous auprès de véritables pros sur le terrain. Rien de tel que d’aller à la source pour trouver la bonne info.
 

#6 Intégrer la Fonction Publique : une des alternatives après un échec au bac

Vous ne le savez peut-être pas, mais il y a beaucoup de métiers dans ce secteur qui n'exigent pas forcément d’avoir ce diplôme en poche. Ainsi, vous pouvez tout à fait devenir fonctionnaire sans le baccalauréat, à condition de vous soumettre à des formations spécifiques et certifiantes : 

• Agent de la paix : la fibre pour aider les autres et faire régner l'ordre ? Les portes de la Police Nationale s'ouvrent pour vous, même après un échec au bac ! 

• Intégrer l'armée : vous rêvez de faire carrière dans l'armée de terre, de l'air, la marine, ou la gendarmerie ? Chaque branche a ses propres épreuves d'accès, accessibles avec ou sans le bac. Par exemple, vous pouvez même être cuisinier pour les troupes de l’armée, ou encore Webmaster à la direction des Ressources Humaines de l’Armée de Terre (DRHAT) ! Faites votre propre enquête pour savoir si cette piste vous parle, et venez en discuter avec moi sur mon chatn juste en bas de votre écran.

• Le Pacte : c’est le parcours d'accès pour faire partie de la fonction publique territoriale, hospitalière et d'État. Votre formation dure 1 ou 2 ans, avec des périodes de stage pour tâter le terrain. C'est votre passeport pour travailler dans la fonction publique dans des métiers de catégorie C, accessibles aux personnes ayant obtenu au moins un diplôme de niveau 3 (CAP, BEP, Brevet des collèges ...) ou n'ayant pas de diplôme.

Alternative #7 : Partez à l'Aventure avec le Service Civique !

Dites, vous avez déjà entendu parler du service civique ? Si non, restez donc ici, je vous promets que ça risque bien de vous plaire.

Pendant 6 mois à 1 an, l’idée quand on fait un Service Civique est de donner un coup de pouce, tout en étant rémunéré pour son boulot. Ça peut être auprès de personnes âgées, vous pouvez aussi sensibiliser les jeunes à chouchouter la planète, ou même être chargé de promouvoir la France à l’étranger !

Par exemple, j’ai une copine qui est restée 1 an au Mexique pour faire découvrir la France aux locaux. Après une année à parler espagnol et à danser la Salsa avec son prof Pedro, elle est revenue parmi nous toute pimpante ! Et surtout, ça lui a laissé le temps de profiter de la vie et de réfléchir à quoi faire après son échec au bac.

Finalement, c’est trèèèèèès loin d’être une année de perdue (ça, vous pouvez le montrer à vos parents pour les convaincre). Vous bossez pour une ONG, une asso, et l’aventure peut sincèrement vous (re)donner goût au monde pro !

Intrigués à l’idée de faire un Service Civique ? Lisez donc cet article, pour voir si c’est vraiment fait pour vous ;) 

Alternative #8 : faire une année sabbatique après un échec au bac

En parlant d’année “perdue”, j’en ai entendu des sottises sur l’année sabbatique. C’est vrai qu’avant, elle n’avait pas très bonne presse.
C’est comme quand on pose ses yeux pour la première fois sur un camembert rôti ; pas très appétissant cette affaire. Mais une fois qu’on y trempe ses lèvres… c’est tout bonnement magique.

Faire une sabbatique après un échec au bac, c’est pareil. Franchement, s’il y a bien une leçon à tirer de ses échecs, c’est bien celle de prendre du recul et de regarder la situation de loin avant de prendre une quelconque autre décision. 

Justement, c’est la période idéale ! En plus, vous avez de fortes chances de revenir avec un plan solide en poche. Regardez : partir à l'aventure à l'étranger pour apprendre une langue ou pour laisser mariner vos projets professionnels, pourquoi pas finalement ?

Si vous voulez plonger encore plus profondément dans cette réflexion, je vous recommande de jeter un coup d'œil à mon article sur l'année sabbatique après le bac.

Vous voyez, les chemins sont nombreux pour tracer votre voie, même après un revers au bac.

L'essentiel, c'est de mettre les pieds sur une route qui résonne en vous, qui vous donne envie d’avancer. Et si l'envie de discuter un peu plus sur les différentes options vous titille, je suis là, toujours prêt à échanger sur mon chat avec mes acolytes du CIDJ.