Trop flemmard pour tout lire ? Voilà ce qu’il faut retenir :
Et pour connaître tous les contre-arguments à dégainer dans ces situations-là, prenez votre courage à deux mains, et lisez la suite. |
1/ “Je ne vais pas avoir le temps de vous former”
Voilà un argument qu’on entend souvent, et notamment dans les entreprises de taille moyenne à petite. On va souvent vous dire que, pendant votre alternance, il faudra “vous débrouiller seul”.
Qu’à cela ne tienne ! Faites comprendre à votre recruteur que vous savez être autonome, débrouillard. Bien sûr, vous aimez travailler en équipe, et apprendre de vos aînés. Mais, quand on vous donne une tâche, vous posez toutes les questions nécessaires en amont, et essayez de vous débrouiller par la suite seul tant que possible.
N’hésitez pas aussi à rappeler à votre recruteur que votre tuteur ne sera pas le seul à vous apprendre des choses sur ce métier. Vous apprendrez beaucoup à l’école, et aurez un référent pédagogique auprès de qui vous enquérir si vous avez un souci, de temps à autres.
Enfin quelque chose comme ça, vous voyez ?
2/ “Je ne suis pas sûr de vouloir embaucher à ce poste après la fin du stage”
Votre recruteur vous dit alors qu’il n’est pas certain d’avoir de la visibilité sur les années à venir. Et notamment : il ne sait pas s’il veut embaucher en CDI l’alternant qu’il recrutera. Donc qu’un stagiaire, au fond, c’est peut-être mieux.
A vous de le rassurer : même si vous avez une vision de ce que vous voudriez faire dans un an et plus, vous êtes flexible. Si vous n’êtes pas embauché à la fin de votre alternance, vous saurez retomber sur vos pieds.
Et puis, après tout, il a tout le temps de voir combien vous êtes performant, et combien vous pouvez apporter à son entreprise…
3/ “Je ne suis pas enchanté à l’idée de tous les papiers à signer pour votre alternance”
On peut le comprendre, en apparence, ça a l’air compliqué, de préparer un contrat en alternance.
Mais vous pouvez lui expliquer quelques points-clés :
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Il est possible d’enregistrer les contrats en alternance via Internet
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La CCI ou la CMA la plus proche peuvent aider toute entreprise à faire les démarches nécessaires
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Votre école aussi peut l’accompagner
En gros, faites-lui comprendre qu’il n’est pas seul. Et que si votre profil l’intéresse, le jeu en vaudra sans doute la chandelle !
4/ “Je vous trouve très jeune par rapport à mes équipes actuelles”
Le voilà, l’argument terrible, qu’on prend souvent très mal quand on cherche une alternance ou un premier job : “vous êtes trop jeune”.
Il faut le comprendre, votre recruteur. Il craint que vous n’ayez du mal à vous intégrer à des équipes plus âgées, plus expérimentées, dont beaucoup sont sans doute dans l’entreprise depuis quelques temps déjà.
Et puis tout ce que les médias disent des générations Y et Z n’est pas vraiment rassurant ! Flemmards, difficiles à manager, tout le temps vissés à leurs portables…
Allez, c’est le moment de prouver le contraire à votre recruteur !
Expliquez-lui que c’est aussi pour ça que son entreprise vous attire : que vous comptez bien apprendre encore plus des aînés qui, eux, sont déjà experts du sujet.
Que vous êtes tout à fait capable de vous intégrer, et de respecter les règles qu’on vous transmettra.
Que l’alternance vous rend plus mature que la moyenne des jeunes de votre âge (après tout, vous êtes prêt à entrer dans le monde du travail !).
Que vous êtes super motivé, ce qui vous rendra ponctuel, assidu, et prêt à toujours plus apprendre.
Voilà des contre-arguments qui devrait lui donner confiance en le fait que vous êtes prêt à grandir en intégrant l’univers de l’entreprise… pardon, de son entreprise ????
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