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1- Profiter des afterworks
Pas question de s'interdire de passer des moments de cohésion entre collègues, je sais ce qu’il en est. (Toujours mettre les soirées sur le dos de la solidarité, ça marche à coup sûr).
Et justement, elle est là, la technique !
Profitez des afterworks pour se mettre une mine : c’est tout bénéf’ ! Ben oui, vous êtes tous dans la même galère au moins, pas vrai ?
Tenez, vous pouvez même vous lier d’un pacte entre collègues : annulation commune de réunions, fausses urgences, couvrir auprès du chef Etienne au 2eme étage qui est en retard de 2 heures, c’est ça aussi l'esprit de camaraderie.
2- Dormir les yeux ouverts
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“J’aurais pas duuuuu”
On la connaît, la chanson. Et après vient en général le fameux “plus jamaiiiiiis”.
Dormir les yeux ouverts, c’est tout faire pour simuler sa présence au boulot avec une gueule de bois. Comme on n’a pas encore inventé l’hologramme, j’ai dans ma besace des tips très ingénieux pour faire comme si vous étiez là, alors que pas vraiment.
Par contre, il faudra tout de même que vous soyez là physiquement, du coup. Sinon, ça va être compliqué.
Par exemple, vérifiez que vous apparaissez avec la petite pastille verte sur Teams, ou en mode en ligne sur Slack. Pour ça, même pas besoin de bouger votre souris comme si vous faisiez une crise d'épilepsie. Il suffit simplement de forcer votre statut dans les paramètres de visibilité, comme le proposent la plupart des applications de messagerie instantanée.
PS : c’est aussi valable quand vous êtes en télétravail alors que finalement, vous êtes en train de vous taper la meilleure sieste de votre vie.
Je vous ai dit, il y a de l’expérience sous le capot !
Après, les plus ingénieux ont mis au point un petit robot avec des doigts qui tapotent le clavier. L’intérêt ? Faire apparaître les trois petits points qui montrent que vous êtes en pleine conversation stratégique avec votre N+1, alors que non, toujours pas de boulot en vue.
En revanche, il ne faut pas recevoir un appel du boss en visio. Difficile de les enlever, la trace de l’oreiller et la bave sur le col du pull. Et si vous voulez mon avis, c’est quand-même un poil risqué cette affaire.
Dernier tips : pensez à éloigner votre chat de votre bureau ça peut être compliqué de justifier le dddddddddddddddfjirjtir’’’’’’’’’’’’’’’rfff glissé sereinement dans une conversation.
3- Anticiper pour mieux assumer
Cela nécessite un peu d'organisation. Avant votre soirée, il est indispensable de se préparer un minimum.
A quelques jours de l’événement, triez vos cartes Trello et cochez les cases de votre to do. Ainsi, classez vos tâches par flemme, et faites les plus pénibles avant de vous enfiler vos shots. Comme ça quand vous arrivez le lendemain, il ne vous reste que les plus easy à faire.
Dans le même acabit, réalisez la veille et les jours d’avant les tâches qui ont besoin d’une concentration de l’extrême.
Malinx le lynx.
De même, les comptes rendus ou les mails envoyés à la direction un lendemain de cuite, on oublie.
Vous pouvez tout à fait aussi faire semblant de bosser le matin en faisant acte de présence. Vers 12h, vous envoyez un mail à votre boss avec une petite PJ. Comme ça, vous le laissez imaginer que vous avez pondu cette pépite dans la matinée.
Un poil malhonnête, je vous l’accorde, mais d’une efficacité redoutable.
4- Les remèdes après la guerre
Lendemain de soirée bien arrosée, on a encore la nausée, la tête qui va exploser…
(C’est pas moi, c’est Keen’V qui l’a dit).
Concernant les remèdes anti vomitif, je n’ai rien de miraculeusement efficace en stock.
Sinon, j’ouvrirais une parapharmacie dans chaque entreprise et je serai millionnaire.
Bref, avant d’aller bosser, prenez sous le coude un pack d’eau pétillante, pour remettre en route correctement le système digestif.
D’ailleurs, gare à la déshydratation ! C’est votre ennemi n°2 après le “sur mon bureau à 10h”.
Mettez aussi dans votre cartable des boissons riches en électrolytes, comme si vous alliez attaquer un marathon (pas le barathon, c’était déjà hier). Elles vous aideront à récupérer de vos exploits de la veille.
Et puis tant qu’on y est, un tube de vitamine C peut être un bon atout pour avoir un teint un poil plus coloré qu’un cadavre.
5- Une micro-sieste pour le repos du guerrier
Vous voyez le tonton Hub’ qui pique du nez devant Walker texas Ranger assis sur le canapé ?
Vous devriez bien en prendre de la graine !
Dès que vous arrivez le matin, réservez-vous le canap’ dans la salle de pause, et affalez-y vous de 12h à 12h20. Et pas plus hein ! Attention à ne pas trop se laisser aller dans les bras de Morphée.
On la connaît la musique. On s’endort, on squizz le réveil et baaam : le cerveau est complètement au ralentit, et ça finit en arrêt de travail.
6- Opter pour de l’activité pour se décrasser
Je ne parle pas d’un nouveau levé de coude pour conjurer le sort, hein.
Nul doute que vous savez certainement qu’un petit jogging des familles vous permettrait d’évacuer immédiatement toutes les toxines accumulées.
Alors, nuance, je ne parle pas de l’enfiler, le jogging…
Au lieu de piquer un petit som’ le midi, profitez peut-être de la pause pour remplir vos poumons d’air bien frais riche en oxygène.
7- Prévenir avant de guérir
Après, il y aussi l’astuce de l’abstinence pour ne pas subir la gueule de bois monumentale du siècle. C’est vrai qu’on y pense pas assez, alors qu’il faut juste… rester tranquillou sur son canap’ en soirée.
Connaître ses limites permet aussi de savoir s’amuser avec modération, tout en profitant de votre pêche du lendemain pour savourer. En plus, vous pouvez même vous faire ce petit plaisir de regarder vos collègues remonter doucement la pente alors que vous, vous êtes au top.
En revanche, si vous vous appelez Ethan, là je ne peux plus rien pour vous… (vérifiez l'étymologie latine, je vous laisse là-dessus.)
Besoin d’autres conseils ? Mon chat en regorge ! ;) En tout cas, c’était un plaisir de partager avec vous mes astuces de vie pour assumer la gueule de bois au boulot. A très vite !