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Le décrochage scolaire, c’est quoi ?
Décrochage = décrocher, désengagement. Scolaire = école, fac, cours en un mot enseignement quoi (j’avais prévenu, pas de piège !)
Alors même si il est facile de donner une définition au décrochage scolaire, il est nettement plus compliqué de comprendre 🤔 d’où il vient, pourquoi il intervient, pourquoi il se ramène généralement avec ses amis (des potes peu fréquentables d’ailleurs) dépression et parfois burn-out sans vraiment prévenir… et surtout comment l’éviter ou lui barrer la route avant que trop de dégâts ne soient faits.
Un décrochage scolaire peut être aisément perçu de “l’extérieur”. En effet, il n’est pas très courant qu’un décrochage se manifeste sans que cela ne soit véritablement visible. Les signes les plus courants et les plus évidents d’un décrochage scolaire sont :
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Un manque flagrant de motivation (et pas une simple “flemme d’y aller”)
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Des difficultés scolaires 📉 (même dans des matières où tout roulait peu de temps avant !)
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Des retards ⏰ et absences à répétition,
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Des conflits persistants et plus ou moins justifiés avec des profs ou d’autres élèves
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Des symptômes de dépression persistants, une anxiété et angoisses démesurées et irrationnelles, perte de sommeil et tout simplement, l’envie grandissante de tout envoyer...valser
Les conseils anti décrochage scolaire
Ce qu’il faut déjà, c’est EN PARLER.
Oui, on peut régler beaucoup de situations compliquées en parlant, en communicant, en vous ouvrant ! Car non, se fermer comme une huître, ça ne réglera rien !
Cela va juste faire un peu plus traîner le problème et très probablement l’aggraver au point de le rendre très compliqué voire impossible à régler… avouez que ça serait dommage !
Parler c’est bien souvent la clé.
Aussi, décrochage scolaire de veut pas nécessairement dire que vous n’êtes pas faits pour l’école ou les études alors no stress.
Cela ne veut en aucun cas dire que vous êtes bêtes, incapables de vous lancer dans des études ou de les poursuivre… souvent c’est même l’inverse !
Les études “classiques”, l’école, ça ne peut pas plaire à tout le monde… mais une chose est certaine : TOUT le monde à sa place quelque part, TOUT le monde peut s’épanouir dans un domaine. Suffit juste de bien le chercher…
Le décrochage scolaire, pourquoi ?
Cela peut provenir d’une mauvaise orientation, d’un mauvais cadre d’étude ou de vie, d’une caractéristique personnelle (amis HP, autistes, TDAH, ça parle de vous !)
Notez aussi que des périodes sont malheureusement propices au décrochage scolaire et il faut savoir si l’envie de décrochage vient de cette période ou si le processus était déjà engagé avant celle-ci.
Lors de la pandémie de COVID-19, beaucoup d’élèves et d’étudiants (quelque soit leur niveau scolaire) se sont retrouvés à devoir étudier à la maison, potentiellement autour de frères et de soeurs plus jeunes ou carrément seul 😞 loin de tout et de tout le monde… le tout en arrivant à oublier les distractions…
Dans les “petites” classes, les profs alertent généralement les parents ou tuteurs légaux car l’équipe pédagogique est censée être vigilante sur de nombreux points, y compris celui-ci !
L’Union européenne et la France prennent ce sujet très au sérieux et ont sensibilisé le personnel enseignant afin de déceler rapidement les comportements laissant présager un décrochage scolaire.
Plus l’âge avance, plus c’est le principal intéressé qui devra se questionner sur lui-même et faire les démarches nécessaires pour trouver de l’aide (bah oui, c’est pas dans une fac de 8000 élèves où l’on se retrouve à 500 dans un amphi qu’un prof va se dire :
“Tiens, là bas, y’a du décrochage dans l’air !”
Vous l’aurez compris, le décrochage scolaire est un problème à prendre au sérieux, que vous soyez parents, tuteurs, ou bien vous-même concerné par cette mauvaise passe…
En parler ok… mais à qui ? Quand ? Est-ce qu’on va me comprendre ?
Faites comme vous le sentez ! Pour parler, il faut être à l’aise, alors choisissez bien votre interlocuteur. Les parents, tuteurs légaux, etc sont généralement une base pour commencer à agir et à parler. Vous pouvez vous adresser aussi à des professionnels.
Psychologues, médecins généralistes, art thérapeutes… mais aussi assistantes sociales, conseillers d’orientation, professeurs etc. L’important n’est pas l’interlocuteur mais surtout la volonté de parler et de faire avancer les choses pour ne pas vous retrouver pris au piège.
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